poésie sans prétention

Les roses de mon jardin, aux pétales soyeux

ont fait des envieux,

diffusant tout l'été, un parfum de mystère,

que j'ai payé cher.

Mais dans le monde des fleurs,

il n'y a pas de diletteur...

on ne coupe pas les têtes qui balancent

dans tous les sens.

Plantes d'ombre, d'autres à la lumière

sans d'artifice, beaucoup d'éphémères,

j'ai protégé les plus fragiles

des âmes viles,

composé de toutes les couleurs

bonheur, malheur,

clarifié mon âme de toute salissure

mon cœur est pur.

l'amour ressemble à cet espace,

d'odeurs, de poésie, hélas...

le temps abîme ce qu'il y a de plus beau

Il faut, chaque jour, semer de nouveau...

Le mélange de toutes ces variétés,

chasse l'ennui, exprime la fierté

me font aimer la vie, et enfin j'ose

sourire devant le jasmin et les roses

Au delà des rêves et des songes,

il y a la vie et les mensonges.

Des souvenirs et des trous noirs

que l'on retrouve sur les grimoirs.

au delà des doutes et des peurs,

il y a la vie et le bonheur.

Des gestes, des regards intenses

qui n'ont d'égal que le silence.

Au delà de la sagesse, de la raison,

il y a la vie, l'espoir en floraison.

l'amour est ce grand feu attisé

sans répis pour celle convoitisée.

Au delà de l'attente, des tourments,

il y a la vie, les vrais sentiments.

Un livre ouvert aux chapitres infinis

de beaux espoirs sur du papier jauni.

Au delà de toi, il y a tant de pudeur,

de désinvolture lorque tu pleures

Et la belle sur qui tu comptais

ne sera que chimère à tes côtés...

http://www.youtube.com/watch?v=d_Nv26sUDgA

Quand nos amis nous ont trompés, on ne doit que de l’indifférence aux marques de leur amitié, mais on doit toujours de la sensibilité à leurs malheurs. 

Maximes de La Rochefoucauld :

 que reste t-il après l'amour,

dès l'aube revient le jour

la nature s'éveille, beauté agitée,

dans mon cœur désenchanté

les arômes de lys, de jasmin

Exalent le long du chemin,

des parfums, odeurs entêtantes,

esquisses d'ombres dansantes...

l'amour m'a rendu amère

légère et éphémère...

rêveuse, je me suis balancée

et la branche a cassé...

en un jour, j'ai tant vieilli,

comme cette fleur cueillie

on ne peut rien contre le temps

qui fait renaitre le printemps

je laisse sans rancoeur

partir à contrecoeur...

mes sentiments, comme suspendus

à la corde du pendu...

et fais durer la petite flamme

Pour la survie de mon âme,

encore un jour, une heure....

dans le feu mal éteint de mon cœur